Rien qu'une petite mort sans conséquence...
1888 - Une modeste pension la nuit dans un quartier pauvre de Londres, l'enseigne est allumée, un homme vient à passer, la porte est ouverte. Non loin, les sifflets déchirent le silence...
1888 - Une modeste pension la nuit dans un quartier pauvre de Londres, l'enseigne est allumée, un homme vient à passer, la porte est ouverte. Non loin, les sifflets déchirent le silence...
Créé au Théo Théâtre à l'occasion du festival "Les Bonimenteurs", en septembre 2009, Jack l'Eventreur a été repris à la galerie Vivienne le 28 novembre 2009.
Librement inspirée du film The Lodger, signé Alfred Hitchcock, la pièce de Didier Bétourné offre un huis clos haletant ("Mais où est donc Jack l'Eventreur ?") et ô combien troublant, tant il laisse libre cours aux passions et pulsions de deux personnages comme le paysage artistique des années 2000 n'ose plus en offrir...
L'oncle de Daisy, gentleman ou assassin ? |
Extrait de la scène 2
Au petit matin, Slade fait la connaissance de Daisy....
Les critiques postées sur le site du Théo Théâtre :
Diabolique! Un dialogue à couper au couteau, des répliques assassines, c'est écrit avec une noire élégance dans un décor étouffant. Les deux comédiens sont très bons. Lui, en Pierrot lugubre, elle, en ange déchu, ils maintiennent le suspens sur qui est qui, jusqu'à une fin empoisonnée et ambigüe... (23/09/2009)
Froid dans le dos... Nous nous sommes crus au cinéma dans un film noir. La pièce est construite comme un labyrinthe avec plusieurs entrées mais sans issue. Ce beau texte sur un sombre sujet est joué avec talent par une sulfureuse comédienne et son partenaire. (23/09/2009)
Une bonne surprise. C'est brillant, intelligent et très bien écrit. Les comédiens sont bons avec un plus pour l'actrice séduisante et inquiétante à souhait. J'espère que ce spectacle trouvera un débouché dans les mois à venir. (27/09/2009)
Il est troublant de voir une "victime", oiseau prisonnier d'une cage toujours ouverte, attirer par sa lumière un "bourreau" qui aime tant s'entourer d'obscurité. Vite happé par ce huis clos (hommage à the lodger ?) où deux âmes solitaires et complémentaires se découvrent, il nous est impossible de réfréner notre envie impudique d'en savoir toujours plus sur ces personnages. Bravo. (27/09/2009)
Jack à la Galerie Vivienne
Jack l'Eventreur à la galerie Vivienne, le 28 novembre 2009 |